S'engager pour la planète grâce à la compensation carbone

Entreprise ou collectivité, vous souhaitez agir pour lutter contre le changement climatique ? Accompagné par l'ONF, participez activement au renouvellement de nos forêts françaises avec des projets de compensation labellisés.

Vous souhaitez

  • compenser vos émissions résiduelles ;
  • financer un projet environnemental ;
  • agir face aux changements climatiques ;
  • valoriser votre image.

Les plus de l'ONF

  • 1er gestionnaire des forêts publiques françaises ;
  • des projets labellisés partout en France où sont situées les forêts publiques ;
  • une équipe ONF spécialisée sur la thématique carbone.

La forêt : un puits de carbone

Les forêts constituent le 2e plus grand puits de carbone de la planète après les océans

Grâce à la photosynthèse, les arbres absorbent (ou séquestrent) du carbone dans la biomasse : le tronc, les branches, les racines et les feuilles. Au contraire, la décomposition du bois mort ou la respiration des arbres la nuit émettent du carbone dans l’atmosphère. Lorsque la forêt absorbe plus de carbone qu’elle n’en émet, elle devient un puits net de carbone.

La forêt française a toujours été un puits de carbone en raison de l’augmentation des surfaces forestières et de l’augmentation des volumes de bois (changement de pratiques sylvicoles et forte croissance des jeunes peuplements).

La filière de transformation du bois contribue également à augmenter ce puits grâce au stockage du carbone dans les produits bois à longue durée de vie (charpente, meuble, parquet…) et à l’effet de substitution qui consiste à éviter l’émission de carbone fossile par l’utilisation de matériaux ou énergie bois. Le puits estimé grâce à l’utilisation du bois est de 32 MtCO₂/an.

La filière forêt-bois constitue ainsi un levier essentiel pour l’atténuation des émissions humaines de gaz à effet de serre (GES) et l’atteinte de la neutralité carbone visée à l’horizon 2050 par la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) de la France.

Cependant ces dernières années, le puits forestier ralentit

Scolyte de l'épicéa, encre du châtaignier, rougissement du sapin, sécheresses répétées... En forêt, les impacts du changement climatique sont nombreux et alarmants. Depuis 2018, 300 000 ha de forêts publiques dépérissent. Ces dernières années, la séquestration carbone dans la biomasse a diminué de moitié (60 MtCO₂/an entre 2010 et 2015 et 30 MtCO₂/an entre 2015 et 2019).

Face à ces menaces multiples et croissantes, c’est bien l'avenir de l’écosystème forestier et son rôle de puits de carbone qui est en jeu.

La forêt rend de multiples services écosystémiques

Stocker le carbone Elle séquestre chaque année environ 12% des émissions de GES nationales.
Préserver ou restaurer la biodiversité Des milliers d’espèces végétales, animales et fongiques.
Préserver l'eau Un rôle vital dans la préservation des sols et la ressource en eau.
Production de bois Matériau durable et renouvelable.
Épuration de l’air Les arbres captent de nombreux polluants (plomb, chrome…).
Favoriser le bien-être Espace récréatif et de détente pour les citoyens.

Le saviez-vous ?

Le sol forestier contient la moitié du stock total de carbone en forêt et représente aujourd’hui un puits de carbone incertain, dépendant de nombreux facteurs pouvant l’augmenter ou le réduire (effet du changement climatique, différences de pratiques de gestion…). Il est donc essentiel de le préserver en adaptant les pratiques de gestion limitant les perturbations du sol.

Le label bas-carbone, un levier de la compensation volontaire

Le label bas-carbone (LBC) lancé en 2019 par le ministère en charge de la Transition écologique, permet de quantifier et de certifier des projets de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et de séquestration carbone sur le territoire national.

Le LBC est le seul standard de compensation carbone reconnu et applicable en France. Pour garantir leur intégrité, les opérations labellisées respectent de nombreux critères d’éligibilité dont les critères d’additionnalité (règlementaire, économique, carbone…). Il propose également une évaluation des impacts environnementaux des opérations en donnant des indicateurs appelés co-bénéfices pour 4 thématiques : eau, biodiversité, sol, social et économique.

Le label bas-carbone permet un calcul de séquestration carbone sur 30 ans permettant d’être en phase avec l’objectif de neutralité carbone de l’État. Autrement dit, les arbres plantés mettront 30 ans pour capturer le volume de carbone à compenser par une entreprise, sur une année.

Cette démarche permet de faire le lien entre porteur de projet et entreprise (privée ou publique) ou collectivité souhaitant soit contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone nationale soit compenser de façon volontaire ses émissions résiduelles de CO₂ dans le cadre d’une démarche RSE (responsabilité sociale et environnementale) s’intégrant dans la séquence : éviter, réduire et compenser (ERC).

Concrètement, cela signifie qu'après avoir effectué un bilan de leurs émissions carbone et mis en œuvre des pratiques de réduction de ses émissions, les entreprises et les collectivités qui veulent compenser leurs émissions résiduelles peuvent financer des projets de compensation afin de tendre vers la neutralité carbone.

Pour contribuer à l’effort national de renouvellement des forêts publiques dépérissantes, l’Office propose aujourd’hui aux entreprises volontaires de participer au financement de ces plantations à travers l’achat de tonnes de CO₂.

Une opération qui se veut gagnante-gagnante puisque d’un côté, les entreprises assurent dans leur démarche ERC une compensation carbone de leur empreinte résiduelle en finançant des projets de plantation à haute qualité environnementale, et de l’autre, l’ONF peut entreprendre le renouvellement forestier précieux et utile à la bonne santé des forêts françaises.

Notons ici qu’après les cinq années suivant la plantation, l’ONF se charge également de vérifier la densité sur la parcelle replantée. En effet, il faut un minimum de plants à l’hectare pour que la plantation soit réussie et conforme à la trajectoire de séquestration carbone prévue.

À ce jour, l'ONF a fait labelliser 95 projets dans nos forêts publiques françaises pour 1 100 ha et 180 655 tonnes CO2 potentielles.

La carte de nos projets LBC

Avec l'ONF, définissez votre projet carbone

Tempêtes, incendies, dépérissements, autant de causes justifiant l’éligibilité des forêts dégradées à la labellisation bas-carbone.

L’ONF, en tant que gestionnaire des forêts publiques françaises vous accompagne dans vos actions en faveur de l’environnement en vous proposant de financer des projets label bas-carbone identifiés dans les forêts publiques (forêt domaniale ou forêt des collectivités).

L'ONF vous propose deux options pour vos projets :

Impact carbone

  • optez pour l'un de nos projets disponibles parmi un large choix déjà identifié en forêt ;
  • achetez à des coûts maîtrisés ;
  • ayez la garantie d'une gestion durable de la forêt.

Impact carbone +

  • choisissez une approche personnalisée ;
  • optez pour un projet sur mesure et localisé ;
  • faites appel à l'expertise de l'ONF.

À noter pour les collectivités !

Afin de mieux connaître et maîtriser l’empreinte carbone de votre territoire, l’ONF propose également aux collectivités de réaliser un bilan des stocks carbone de vos peuplements forestiers.

Les étapes d'un projet carbone

Notification
• Après vérification des conditions d’éligibilité du site au label bas-carbone par l’ONF, la notification indique à l’instructeur, la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement), l’intention de déposer un dossier LBC.
Montage du dossier
• Choix des essences adaptées au changement climatique ;
• définition de la feuille de route des travaux de plantation ;
• rassemblement des pièces administratives et techniques du dossier.
Dépôt du dossier
• Une fois le dossier complet, dépôt à la labellisation auprès de la DREAL.
Mise en œuvre des travaux
• Préparation des sols ;
• mise en place des plants et des protections des plants si nécessaire ;
• entretien de la plantation durant 5 ans ;
• regarnis de la plantation si nécessaire.
Vérification par un auditeur
• Contrôle administratif et technique du projet (vérification de la densité de la plantation à 5 ans) par un auditeur indépendant ;
• après réception du rapport de vérification, l’ONF demande la délivrance des « réductions d’émissions » auprès de l’autorité compétente.

Les garanties ONF

Compensation - Crédit carbone Des projets labellisés bas-carbone par le ministère de la Transition écologique, dans toute la France
Une gestion durable de la forêt certifiée PEFC
Compensation - Suivi biodiversité Un suivi de la biodiversité
Compensation - Produit phytocide Zéro produit phytosanitaire utilisé
Compensation - Projets innovants Des projets de compensation innovants
Satisfaction Une valorisation de votre image

Retrouvez toutes nos prestations carbone en vidéo

©ONF

Ils nous font confiance

Fédération française de tennis • Vinci aéroport • L’Occitane • Suez • Eurazéo • Aésio • Caisse d'épargne Hauts-de-France • Eaglestone • Vosgelis • ENAC • La Compagnie des Alpes

C’est une évidence pour la marque de financer des projets forestiers de qualité en France au plus près de ses zones d’activités et d’impacts, qui permettront de contribuer à l’objectif du Groupe d’être Zéro net carbone d’ici 2030, tout en travaillant à la réduction de ces émissions. […]
L’ONF est un acteur clé de la reforestation sur le domaine public, qui a su nous proposer un projet local ambitieux correspondant à notre cahier des charges.
L’objectif de ce projet est de régénérer une forêt de pins sylvestre en dépérissement, dégradée par des sécheresses consécutives, en la diversifiant avec des espèces plus adaptées au changement climatique.
L’ONF s’est révélé être un vrai partenaire allant au-delà du projet technique, très à l’écoute et sensible aux besoins des entreprises en matière de valorisation et de communication.

Chloé Milesi, ingénieure agronome, spécialiste biodiversité et ingrédients durables

Afin de compléter ses efforts de réduction de son impact carbone, le Groupe s’est rapproché de l’ONF pour établir un partenariat sur 10 ans afin de séquestrer ses émissions résiduelles au plus près de ses sites d’implantation. La Compagnie des Alpes finance déjà 50 ha de reboisement en forêts domaniales de Savoie, Haute-Savoie et Hautes-Alpes, au plus proche de ses domaines skiables, et 50 ha dans l’Oise à proximité du Parc Astérix. Dans tous les cas, il s’agit de reboisements de forêts en mauvais état ne jouant plus leur rôle de séquestration de carbone.
Avec le plan 2023-2025 en partenariat avec les communes et l’ONF, la première étape de cette démarche dispose d’un potentiel supplémentaire d’environ 150 ha de reboisement ou nouveaux boisements, à l’échelle du département de chacun de ses sites.
Au total, les 250 hectares permettront de séquestrer jusqu’à 45 000 tonnes de CO₂ sur les 30 prochaines années.
Cette démarche est par ailleurs porteuse de co-bénéfices pour la biodiversité des sites et participe à l’adaptation des forêts au changement climatique. De nouveaux plans triennaux complèteront le dispositif tout au long du partenariat et chaque projet sera soumis au label bas-carbone.

Focus projet n°1

En forêt communale de Champigny-en-Vanoise, en région Auvergne-Rhône-Alpes

La commune de Champagny-en-Vanoise, propriétaire d’une forêt a bénéficié de l’expertise de l’ONF pour mettre en œuvre un projet de séquestration carbone, le tout clé en main !

Pour réaliser ce projet de plantation labellisé bas-carbone sur ce territoire, où se situe la station de sports d’hiver de Champagny-en-Vanoise, la commune a été aidée par la Compagnie des Alpes, exploitant du domaine skiable et acteur local incontournable, qui l’a cofinancé.

Contexte & projet 

  • replantation de 3,89 ha de forêt à 1500 m d’altitude suite à l’incendie survenu pendant l’été 2003 qui avait décimé près de 80 ha dans la forêt du Miollet ;
  • depuis 2003, la régénération naturelle est difficile ; les travaux de plantation effectués en 2006, 2008 et 2017 n’ont pas suffi à reconstituer intégralement le milieu forestier, laissant ainsi des zones toujours à nu ;
  • une nouvelle plantation est indispensable pour permettre à ce milieu fragilisé de finir sa cicatrisation ;
  • les essences sélectionnées sont : Mélèze - Pin Sylvestre - Pin Cembro - Pin à crochet - Cormier - Tilleul - Érable Sycomore.

Le choix des essences repose sur leur capacité à pousser sur des sols pauvres et à s’adapter face au changement climatique.

Objectifs & co-bénéfices

248 tonnes de CO₂ potentielles séquestrées ;

✅ adapter la forêt au changement climatique ;

✅ préserver et valoriser le paysage naturel forestier ;

✅ protéger contre les risques naturels ;

✅ favoriser la biodiversité ;

✅ préserver la qualité de l’eau et de l’air ;

✅ préserver les sols ;

✅ développer l’aspect socio-économique.

Coût du projet

Coût total des travaux : 64 620 € soit 16 600 €/hectare.

 

Focus projet n°2

En forêt domaniale d'Humont, en région Grand Est

Dans le cadre de sa politique RSE, Vosgelis a fait appel à l’ONF pour son expertise dans la mise en œuvre d'un projet de séquestration carbone, le tout clé en main !

Vosgelis, en tant qu’acteur local investi, a choisi de financer un projet labellisé en forêt d’Humont, qui est au plus proche de ses activités dans la région Grand Est.

Contexte & projet 

Ce projet de reconstitution post-crise sanitaire liée aux attaques de scolytes des épicéas (durant la période 2019-2021) a pour objectif de planter 4,6 ha sinistrés.

La plantation en damiers (voir schéma à la fin de l'article) a été travaillée sur 2,32 ha au milieu d'une matrice pour laisser la possibilité à la régénération naturelle de s’installer entre les zones de plantation.
Les essences autochtones représentent 59% de la surface du projet en forêt domaniale d'Humont, composé à 54% d’essences feuillues.

Tous les îlots de la plantation ont été grillagés afin de protéger les plants contre les dégâts occasionnés par le gibier (cerf, chevreuil et sanglier), ce qui augmente significativement le coût d’une plantation forestière.

Les essences choisies sont diversifiées afin de pouvoir s'adapter au changement climatique : Pin laricio de Corse - Pin de Salzmann - Chêne pubescent - Robinier - Érable plane - Châtaignier - Cormier.

Objectifs & co-bénéfices

✅ 344 tonnes de CO₂ potentielles séquestrées ;  

✅ adapter la forêt au changement climatique ;

✅ favoriser la biodiversité ;

✅ préserver et valoriser le paysage naturel forestier ;

✅ développer l’aspect socio-économique.

Coût du projet

Coût total des travaux : 57 064 € soit 24 596 €/ha. 

Plantation en damiers

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